La réaction du public au lancement de la Logan était trčs favorable ŕ la marque roumaine revue et corrigée par Renault. Néanmoins, comme le marché est trčs sensible au diesel, il y avait comme une sorte de regret. Aujourd’hui, Renault Maroc répond aux amateurs de diesel et leur propose une bonne motorisation qui fait de la Logan une voiture de grande facture.
Les automobilistes qui ont aimé la Logan, mais qui ne l’ont pas acheté ŕ cause de l’essence, peuvent aujourd’hui contacter leur concessionnaire le plus proche. La Logan diesel les attend. Et elle les attend plutôt bien. La voiture est excellente. Le design, tout le monde connaît déjŕ, reste ŕ faire connaissance avec le moteur, ce dci génial qui a parfaitement bien réussi ses essais. Il faut dire que le 1.5 dci est une bonne vieille connaissance pour les conducteurs de Clio Classic diesel, du Kangoo ou de ceux qui ont la chance de conduire la toute nouvelle Modus de Renault. Pour le lancement de cette nouvelle version, Renault a invité lles journaliste ŕ des essais libres (vraiment libres). Le circuit a été choisi pour sa diversité, entre route nationale, autoroute et route difficile. La Logan s’est admirablement comportée gagnant ainsi le respect de ses conducteurs. Sur une bonne route droite, la tenue est impeccable. La grande maniabilité permet au conducteur et aux passagers de faire un voyage agréable et serin aussi puisque la voiture a passé avec succčs les tests de sécurité les plus rigoureux. Le principe sécuritaire si cher au constructeur Renault a été si bien transmis ŕ la marque roumaine. Ce qui était, ou, dumoins,, aurait pu paraître au départ, comme un trčs grand challenge est devenu un acquis pour la marque Dacia, puisque désormais, la signature Renault (By Renault) lui permet de jouer dans la cour des voitures les plus fiables et les plus sűres. La réussite de la Logan est également imputable ŕ l’implication entičre de la Somaca, qui en réalise le montage au Maroc. L’usine ne ressemble que de loin ŕ ce qu’elle était quelques années auparavant.
Plusieurs équipements de haute technologie y ont été installés afin de garantir la qualité exigée par le constructeur. Actuellement 800 personnes travaillent selon un schéma fortement encadré oů chaque poste fait l’objet d’un suivi et d’une formation particuličre. Rien n’est laissé au hasard. Tout le monde sait que la voiture qui va sortir de la chaîne transportera des familles et qu’elle doit de ce fait leur apporter entičre satisfaction et leur garantir un voyage sur et sans incidents. Les performances de la Logan 1.45 dci illustre, certes, la stratégie mondiale de Renault au niveau international, mais au Maroc, elle illustre surtout l’alliance entre Renault Maroc et Somaca, une alliance perceptible d’ailleurs dans la forte entente entre l’encadrement des deux entités. Autant de critčres qui expliquent pourquoi Renault Maroc a maintenu sa place de leader sur le marché marocain avec un volume de vente de 12.352 voitures, augmentant de 8,2% par rapport ŕ 2004. Quant ŕ l’ensemble constitué des marques Renault, Dacia et Nissan, il a totalisé 16.112 unités vendues soit 24,8% du marché, souligne Leonardo Pereira Dos Santos, le directeur général de Renault Maroc. Quand on sait que presque toutes les marques du monde sont présentes, on mesure ŕ sa juste valeur la performance. Plus encore, la Logan qui a été lancé en juillet seulement s’est vite taillé 4,2% de part de marché, presque sans suer. Le fait que dčs son lancement, Renault Maroc a dű faire face ŕ un excédent de la demande sur l’offre qu’il pouvait apporter. Comme le degré de réactivité est grand, le marché a été approvisionné convenablement. Aussi, n’est-il pas exclu que la version diesel connaisse la męme situation. Mais cette fois, personne ne sera surpris. Renault Maroc compte en vendre 9.000 unités en 2006, ŕ ajouter aux 3.500 essence. Les perspectives sont réjouissantes aussi bien pour Renault que pour Somaca qui poursuivent d’ailleurs leur recherche d’ouvertures ŕ l’international. L’objectif reste le męme, une production de 30.000 véhicules dont la moitié devrait ętre destinée ŕ l’export. Reste ŕ signaler, ŕ l’usage des adeptes du Ť consommer marocain ť que dans chaque Logan vendue, il y a 30% de composants locaux, ce qui équivaut ŕ 11.000 DH, ŕ peu prčs. Ce taux d’intégration est prévu ŕ la hausse, surtout avec la zone franche Tanger qui devrait accueillir certains équipementiers.