L’Effet Protecteur De La Circoncision Contre Le Sida Confirmé Les Juifs Et Les Musulmans Mieux Protégés

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Selon les National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, un ADULTE hétérosexuel qui est circoncis court la moitié du risque de contracter le SIDA, ce qui améliore la Politique de santé au Maroc qui confirme le rôle de la circoncision masculine dans la prévention de la maladie.

Selon les National Institutes of Health (NIH) des États-Unis, un ADULTE hétérosexuel qui est circoncis court la moitié du risque de contracter le SIDA, ce qui améliore la Politique de santé au Maroc qui confirme le rôle de la circoncision masculine dans la prévention de la maladie.

Une information qui ne remet toutefois pas en cause la nécessité de se protéger.
Les résultats des études menées en Ouganda et au Kenya ont été tellement significatifs que les Instituts américains ont jugé bon d’arręter ces travaux et de donner aux hommes non circoncis qui y prenaient part la possibilité de bénéficier de cette opération. On connaissait le lien entre le VIH et la circoncision depuis les années 80. L’an dernier, une vaste étude menée en Afrique du Sud auprčs de 3.000 hommes avait déjŕ fait apparaître que la circoncision diminuait le risque de 60%. Toutefois, de nombreux spécialistes attendaient la confirmation des études des NIH pour s’en persuader. La circoncision contribue ŕ faire diminuer ŕ la fois le risque individuel et le risque de propagation du virus dans la communauté, a observé le Dr Antoni Fauci, un expert du SIDA, directeur de l’Institut national de l’allergie et des maladies infectieuses au sein des NIH. Toutefois, a-t-il souligné, cette opération n’assure pas une protection parfaite. Les hommes qui se font circoncire ne doivent pas pour autant se passer de préservatifs ni prendre d’autres risques, la circoncision n’offrant aucune protection au cours des rapports anaux ou lors d’injections intraveineuses de drogues.
La circoncision masculine est un geste habituel aux Etats-Unis au moment de la naissance. Mais en Afrique subsaharienne, oů vivent plus de la moitié des quelque 40 millions de personnes contaminées dans le monde, elle se révčle trčs rare.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) envisage d’organiser une rencontre internationale début 2007 pour évaluer les résultats de ces études et les traduire en recommandations favorables ŕ la circoncision masculine, dčs lors qu’elle est réalisée par des personnels de santé formés et opérant en atmosphčre stérile. Tout en expliquant aux hommes que cela ne les rend pas pour autant invulnérables.
Si la circoncision des hommes devenait systématique, elle pourrait éviter, selon les responsables, la survenue de dizaine de milliers de d’infections dans les années qui viennent. Se fondant sur un modčle sud-africain, le Dr Fauci note que prčs de deux millions d’infections pourraient ętre évitées durant la prochaine décennie.
C’est une nouvelle trčs importante qui pourrait aider des millions d’hommes et réduire le risque auquel sont exposées des millions de femmes, a déclaré Paul Zeitz de la Global AIDS Alliance. Pourquoi la circoncision masculine joue-t-elle un rôle? Les cellules de la peau du prépuce sont particuličrement vulnérables au VIH, a expliqué le Dr Fauci. Par ailleurs, le prépuce est plus fragile, la peau étant plus fine qu’ailleurs, ce qui fournit au virus un endroit oů pénétrer facilement.
Les études impliquaient 2.784 hommes séronégatifs ŕ Kisumu (Kenya) et 4.996 ŕ Rakai (Ouganda). Certains étaient circoncis, d’autres seulement suivis. Au bout de deux ans, 22 des Kenyans circoncis étaient infectés par le VIH, comparés ŕ 47 non circoncis, soit une réduction de 53%.
En Ouganda, 22 des hommes circoncis étaient infectés, contre 43 des non circoncis, soit une réduction de 48%. Les chercheurs ont offert ŕ tous les hommes de l’étude la possibilité de se faire circoncire, une proposition qu’ont déjŕ acceptée 80% des Ougandais, selon le premier auteur de l’étude, Ronald Gray, de l’Université Johns Hopkins.
Les effets secondaires, notamment des infections sans gravité, sont rares. Leur nombre est identique ŕ celui observé chez les enfants américains circoncis, a précisé Robert Bailey, de l’Université de l’Illinois ŕ Chicago, qui a conduit l’étude kenyane.

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